Voici deux projets d'écritures, je n'ai le temps de n'en poursuivre qu'un seul. Du coup je voudrais avoir vos avis pour lequel mériterait d'être poursuivi:
Projet 1:Introduction
Ce soir il s'était défoncé comme jamais. L'alcool coulait à flots et la plupart des personnes présentes comataient à même le sol ou dormaient sur leur coussin de vomi. Richard se controlait assez bien jusqu'à ce que son ami, Ben, ramena de "la neige" (il appelait la cocaïne ainsi).
Richard se sentait merveilleusement bien, jusqu'à ce qu'une sirène hurlante retentisse dans la rue. La "petite" douzaine de personnes présentes se sont mises à courir (enfin, du moins, celles qui étaient en état), vidant alcool dans les lavabos et jetant cocaïne dans les toilettes. Richard ne réalisa pas de suite la situation; en fait, je l'admet, il ne s'en rendit compte seulement le lendemain.
Il gisait sur le sol, si bien que l'on aurait pu le croire mort; aussi lorsque les policiers fracassèrent la porte pour entrer, c'est à peine s'il tourna la tête vers eux. Ils aboyaient à tout le monde de rester calme et de ne pas paniquer (simple contrôle de "routine" expliquèrent-ils), lorsque Ben, accompagné d'une grande blonde à moitié dénudé et arborant une fière moustache de "neige" débarqua depuis la chambre jouxtant la pièce à vivre où se tenaient les flics et où gisait Richard, près du canapé (en effet, il n'avait pu le rejoindre, s'écroulant sous l'effet des différentes drogues ingerées avant), et il ne vit la scène que depuis le sol: Ben était armé d'une mitrailleuse (il avait dû se la procurer en même temps que la coke) et trainait la fille juste derrière lui; il gueulait sur les flics beaucoup de mots incompréhensibles, mais le message restait globalement assez haineux.
Les "gardiens de la paix" lui hurlèrent de se calmer, mais rien n'y fit: il continua à débiter des paroles sans signification particulière; mis à part bien sûr "poulets", "enculés" et "bordel de couille".
Les quatres policiers présents le tenaient en joue; Ben était sur le fil du rasoir, lorsqu'une décision qu'il avait dû trouver logique lui vint à l'esprit: une rafale de balles atteint les policiers, projetant un flot de chairs, de sang et d'os déchiquetés sur les personnes restés à terre (les autres en profitant pour fuir par la petite porte). Ce fut "le coup de fouet" pour Richard, qui, pris de terreur devant les balles sifflantes se leva, marcha (ou tout du moins fit quelque chose approchant), jusqu'au moment où sa jambe éclata, au son d'une détonation de pistolet, et où Ben projeta sa blonde à même le sol que sa tête heurta violemment. Il courut vers son ami, et le transporta, en ne cessant de lui répéter que ça irai, même si la situation semblait "merdique".

I
La tête de Richard semblait se déchirer de l'intérieur: il n'était pas tout à fait conscient, mais semblait reconnaître les lieux: il s'agissait de sa maison, et Ben était assis près de lui.
Et maintenant le second projet:Salem's End and the Legacy of the Sand

Chapitre Premier
Les serviteurs

I

Il fut un temps où les mots avaient un pouvoir, un sens, où les ténèbres étaient encore craints et où la Mort seule avait un sens. La Mort qui jonchait la rue de cadavres, la Mort qui envenimait les corps et rongeait la peau. La Mort était partout, dans les campagnes, dans les rues, dans les villages, dans les châteaux. La Mort n'épargnait ni les paysans, ni les villageois, ni les bourgeois, ni les princes et les rois. La Mort était personnifiée: on la nommait alors la peste.
Au début, on pensait à un châtiment divin, une punition de Celui-Qui-Est-Au-Cieux, mais l'on a fini par penser que seul le mal pouvait en être à l'origine, que seul le mal pouvait détruire, et que le mal se trouvait en certains êtres. Ces êtres furent dénoncés comme à l'origine de tout les maux qui rongeait alors le pays. Ces êtres, nous les appelions "sorcières"; bien que la plupart des personnes désignés comme tel étaient en fait dénués de toute puissance occulte. Mais ils y avaient les autres, les vrais, les seuls.
La Grande Chasse commencea alors. On envoya à travers tout le pays des moines et des chasseurs pour pouvoir débusquer et juger ces serviteurs du mal. Beaucoup d'innocents moururent lors de cette traque, mais à cette époque où les ténèbres régnaient, on ne faisait pas la différence entre bons et mauvais. A mesure les cadavres des malades s'empilaient, la rage du peuple envers les "sorcières" grimpa. On désignait alors n'importe quelle personne pour pouvoir avoir la maigre récompense allant avec ces délations. C'est ainsi que commença le règne de la terreur.
La plupart des personnes désignés étaient des femmes. Ces pseudos-serviteurs du mal était la plupart du temps arrachés à leurs familles, et torturés par les "chasseurs". Bien souvent, l'aboutissant à cette torture était le bûcher. On brûlait les sorcières en groupe, en plein milieux de la place publique du village. Il y avait souvent un prêtre récitant les prières pour pouvoir sauver les âmes des malheureux, mais celle-ci étaient vite étouffées par les cris des condamnés et la foule qui jubilait. Un des chasseurs tenant une torche l'abaissait alors, et le bûcher commençait à brûler presque sur le coup. La peau des condamnés se cloquait et fondait, leurs habits devenaient des cages de textiles ardentes, leurs yeux éclataient dans leurs orbites, des mèches de cheveux se consumaient en un instant. Les victimes hurlaient d'un cri rauque tandis que les flammes mordaient leurs gorges, mais la foule couvrait ces hurlements de leurs jubilations stridentes. L'odeur âcre et brûlante des corps se répandait à travers les gens, et elle restait imprégnée même après que le bûcher fut éteint. On considérait cette odeur comme une preuve supplémentaire de l'existence des sorcières.

II

La plupart des chasseurs de sorcière ne croyait pas en leur existence. La seule chose qui les poussait à continuer était le pouvoir de vie et de mort dont ils disposaient et la grosse somme que l'Eglise leur versait pour chaque sorcière tuée. Malheureusement cette forte récompense qui leur était reversée les poussait à juger hâtivement les prévenus.
Le groupe de ces chasseurs était totalement corrompu. Ils tuaient n'importe qui en échange d'une bourse bien fournie. C'était leur premier défaut. Le second est d'avoir rapidement pris comme suspects les seuls membres de la gente féminine.Le mal est universel et nous atteint tous... Les hommes comme les femmes. Et rien de cela ne fut pris en compte. Alors les ténèbres prirent de l'ampleur et le règne du mal pouvait commencer...

Tout ça fait un peu et j'en suis désolé. Merci à tout ce qui auront eu le courage de lire jusque là! J'attends vos avis avec impatience...

Super !
Tes deux projets m'ont l'air d'être bien élaborés et ton style d'écriture donne vraiment envie de continuer à lire. J'aime beaucoup le premier et c'est celui que je te conseille de continuer. Après si tu dois en continuer qu'un seul, choisis celui d'où tu es sûr que tu as une bonne fin et une intrigue vraiment passionnante ;D Et dans tes textes, je te conseille de mettre des alinéas.

Merci, et pour les alinéas j'ai fait sous OpenOffice mais j'ai découvert que lorsque l'on faisait un copier coller sur le forum il ne les prenait pas en compte... J’espère pouvoir régler ça si jamais je dois poster une suite!

Ah d'accord !